Terminologie

La terminologie de l’environnement et de la transition écologique en vulgarisation scientifique

Agriculture

Tous | # A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
Il y a actuellement 1 terme dans ce répertoire
A

Agriculture durable
Il s'agit donc d'assurer la production de nourriture, de bois et de fibres en respectant les limites écologiques, économiques et sociales qui assurent la durabilité dans le temps de cette production. Elle ne porte pas atteinte à l'intégrité des personnes et des êtres vivants.

Bâtiment

Tous | B
Il y a actuellement 1 noms dans ce répertoire
B

Bâtiment durable
Construire de manière durable vise un objectif de haut niveau de performance en matière d’impact environnemental et sociétal des bâtiments, en veillant à préserver les ressources, à lutter contre le réchauffement climatique, à limiter les déchets et autres pollutions, ainsi qu’à privilégier le confort et la santé des occupants par l’usage de matériaux de haute qualité sanitaire et environnementale.

Ecologie

Tous | A B C E L P
Il y a actuellement 10 termes dans ce répertoire
A

Anthropocène
L'Anthropocène est une proposition d'époque géologique qui aurait débuté quand l'influence de l'être humain sur la géologie et les écosystèmes est devenue significative à l'échelle de l'histoire de la Terre. Le terme Anthropocène, qui signifie « l'Ère de l'humain », a été popularisé à la fin du XXe siècle par le météorologue et chimiste de l'atmosphère Paul Josef Crutzen, prix Nobel de chimie en 1995 et par Eugene Stoermer, biologiste, pour désigner une nouvelle époque géologique, qui aurait débuté selon eux à la fin du XVIIIe siècle avec la révolution industrielle, et succéderait ainsi à l'Holocène.

B

Biais cognitifs
On a parfois tendance à sous-estimer nos impacts environnementaux ou à surestimer l’impact positif de nos actions sur les écosystèmes. On appelle ces tendances des Les biais cognitifs nous induisent en erreur : nous installons des LED en pensant que cela nous rend « écolo », tout en continuant à rouler en voiture quotidiennement… En matière d’écologie, les biais cognitifs sont bien souvent liés à un manque de connaissance des ordres de grandeur liés aux impacts environnementaux.

Boucle de rétroaction
On parle de boucle de rétroaction pour désigner un processus dans lequel les conséquences d’un phénomène ont un impact sur l’origine de ce phénomène. Par exemple, le réchauffement climatique entraîne le dégel du pergélisol, ces sols gelés en permanence situés près des pôles. En fondant, le pergélisol libère du dioxyde de carbone et du méthane, des gaz à effet de serre qui amplifient le réchauffement climatique.

C

Crise écologique
phénomène complexe aux multiples facettes en interaction avec des conséquences parfois difficile à prévoir, globale, dégradation de la grande majorité des indicateurs environnementaux – crise systémique – crise globale irréversible • Globale : La crise écologique impacte tout notre système social et économique : l’agriculture, les industries, les services publics, la santé… 50 % du PIB mondial dépend directement de la stabilité des écosystèmes mondiaux. • Systémique : En dégradant les écosystèmes nécessaires à nos activités agricoles, industrielles ou économiques, la crise écologique menace profondément la capacité des sociétés humaines à répondre à leurs besoins. • Irréversible : De petits éco-gestes ou des innovations ne suffiront pas à éviter la crise écologique globale : il faut un changement de modèle social et économique global. Même l’ONU, en 2012 au Sommet de Rio, admettait que la crise écologique ouvrait de « nombreux débats sur notre modèle économique actuel ».

E

Ecosystème
Les milieux naturels qui abritent la biodiversité s’appellent les « écosystèmes ». Chaque écosystème est unique ! Les écosystèmes sont fragiles : une espèce qui disparaît, une température qui augmente ou une pollution peuvent transformer radicalement un écosystème.

Effet rebond
L'effet rebond, c’est l’augmentation de consommation ou de la pollution qui peut résulter de la mise en place d’une technologie supposée être plus écologique ou plus économe. Par exemple, dans l’automobile, l’amélioration de la performance écologique des moteurs a permis aux voitures les plus lourdes, plus consommatrices, de se généraliser. On consomme donc autant voire plus qu’avant malgré des moteurs plus écologiques.

Empreinte carbone
L’empreinte carbone est un indicateur qui vise à mesurer l’impact d’une activité sur l’environnement, et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à cette activité. Elle peut s’appliquer à un individu (selon son mode de vie), à une entreprise (selon ses activités) ou un territoire. Cet impact est généralement exprimé en dioxyde de carbone équivalent ou CO2e. Seules les émissions de gaz à effet de serre réalisées en France ont baissé depuis 30 ans. Mais l’empreinte carbone de la France (c’est-à-dire les émissions de CO2 liées aux produits consommés en France) n’a pas baissé car de nombreux produits consommés en France sont aujourd’hui produits à l’étranger. Ils ne polluent donc pas sur le territoire... On confond bien souvent empreinte carbone et inventaire national des émissions de gaz à effet de serre, mais ces deux indicateurs sont très différents : l’empreinte carbone de la France est près de 70 % plus élevée que l’inventaire national de ses émissions. À l’échelle d’un pays, l’INSEE définit l’empreinte carbone induite par la la demande finale intérieure d'un pays (consommation des ménages, administrations publiques, organismes à but non lucratifs, investissement), que ces biens ou services soient produits sur le territoire national ou importés. Soit : • Les gaz à effet de serre émis des ménages, notamment la combustion de carburants pour le transport et d’énergies fossiles pour le chauffage de nos logements ; • Les gaz à effet de serre issues de la production intérieure de biens et de services destinée à la demande intérieure (hors exportations) ; • Les GES émis par les produits et services importés.

Eutrophisation
L'eutrophisation est le processus par lequel des nutriments s'accumulent dans un milieu ou un habitat. Les causes sont multiples et peuvent donner lieu à des situations d'interactions complexes entre les différents facteurs. Les nutriments concernés sont principalement l'azote et le phosphore. Plusieurs activités humaines sont responsables de l’eutrophisation : l’agriculture et l’élevage intensifs et leurs engrais chimiques et autres fumiers et lisiers, dont les excès drainés par les intempéries contaminent les milieux naturels ; les rejets d’eaux usées et boues d’épuration imparfaitement traitées, urbaines et/ou industrielles ; les déforestations, incendies et coupes rases, qui favorisent le ruissellement et l’érosion.

L

Limites planétaires
Ce modèle définit 9 enjeux ecologiques pour lesquels il exsiterait des limites à ne pas dépasser pour ne pas remettre en cause les ondistions d’un ecosystème sûr et viable pour l’humanité. • Changement climatique * (hausse des températures, incendie, évènements météorologiques extrêmes, secheresses, innondations) • Erosion de la biodiversité * (disparition des espèces) • Préservation des ressources en eau • Couche d’ozone * • Pollutions chimiques • Aérosols atmosphériques • Acidification des océans (baisse du ph) * • Perturbation des cycles de l’azote et phosphore * (eutrophisation, saturation des sols en azote et phosphore, prolifération des algues vertes) • Transformation des terres sauvages * (transformation de plus 80 % des terres vierges )

P

Point de bascule
Le point de bascule est une notion souvent utilisée en écologie pour décrire les changements d’écosystème. C’est le point jusqu’où l’écosystème peut « encaisser » une perturbation avant de changer radicalement. Par exemple, une prairie broutée par des moutons peut se régénérer jusqu’à un certain point. Si les moutons sont trop nombreux, l’herbe ne peut pas repousser et la prairie se transforme en désert. Il faut en fait comprendre que les phénomènes écologiques ne sont pas simples et linéaires. Une perturbation écologique peut nous sembler minime (par exemple, une légère augmentation des températures moyennes) et avoir tout de même de graves conséquences : sécheresses, inondations, incendies multipliés, maladies. De plus, une perturbation environnementale peut n’avoir au départ que très peu de conséquences, mais les effets néfastes peuvent s’accélérer de façon exponentielle si la perturbation se renforce.

Economie

Tous | C E R T
Il y a actuellement 8 termes dans ce répertoire
C

Comptablité multi-capitaux
Changer de paradigme, cela implique de passer d’un modèle où l’on mesure le succès du système économique ou d’une entreprise seulement sur ses résultats financiers à un modèle qui intègre les dimensions sociales et environnementales. C’est ainsi que l’on parle aujourd’hui des modèles de la « comptabilité multi-capitaux » ou « en triple capital ». L’idée ? Intégrer à la comptabilité des entreprises le capital environnemental comme la nature, les écosystèmes et leurs services et le capital social et humain, par exemple les compétences, le bien-être… Selon la comptabilité en triple capital ou comptabilité en multi-capitaux, les capitaux ne sont pas substituables. Par exemple, la destruction d’un écosystème ne peut pas être compensée financièrement par les dons d’une fondation.

E

Economie collaborative
modèle économique visant à mettre en commun certains produits ou services afin de subvenir à nos besoins en limitant les consommations de ressources et d’énergie Également dénommée économie du partage, l’économie collaborative repose sur la mutualisation et l’échange de services, de ressources, de biens, de temps, de savoirs et de compétences. En forte expansion, elle privilégie des relations et une organisation horizontales, d’égal à égal, plutôt que verticales et hiérarchisées. Outre les considérations économiques (modération des dépenses, limitation voire suppression des intermédiaires), elle s’appuie principalement sur des valeurs de lien social et d’écologie, et valorise l’usage au détriment de la possession. Le développement rapide de l’économie collaborative est directement lié à celui d’internet et des nouvelles technologies associées, qui favorisent la constitution de réseaux et de communautés via des plateformes dédiées.

Economie de fonctionnalité
passer d’une économie de produits et de propriété à une économie de services et d’usage

Economie solidaire

L’Économie Sociale et Solidaire regroupe l’ensemble des structures économiques dont le statut, l’organisation, le fonctionnement et l’activité sont basés sur les principes de la solidarité, de l’équité et de l’utilité sociale. Ces structures ont notamment pour objectif de favoriser la création d’emplois dans une perspective d’insertion et/ou réinsertion, ainsi qu’une plus grande cohésion sociale. Principalement constituées en associations, mutuelles, coopératives ou fondations, les entreprises de l’ESS adoptent des dispositifs de gestion et décision participatifs et démocratiques, avec encadrement strict de l’utilisation des résultats financiers (pas de profit personnel, réinvestissement des bénéfices). Sous réserve d’agrément, elles ont accès, pour partie de leurs ressources, à des financements publics dédiés.

  • économie linéaire : produire-consommer-jeter
  • économie circulaire : réutiliser, recycler, transformer

Effet rebond
L’effet rebond, c’est l’augmentation de consommation ou de la pollution qui peut résulter de la mise en place d’une technologie supposée être plus écologique ou plus économe. Par exemple, dans l’automobile, l’amélioration de la performance écologique des moteurs a permis aux voitures les plus lourdes, plus consommatrices, de se généraliser. On consomme donc autant voire plus qu’avant malgré des moteurs plus écologiques. La première illustration de l’effet rebond en matière d’énergie remonte au XIXe siècle, sous la plume de l’économiste William Stanley Jevons. L’exemple choisi est celui de la nouvelle machine à vapeur conçue par James Watt, beaucoup plus économe en charbon que les anciens modèles à performances égales. Plutôt qu’une baisse de la consommation de charbon, c’est le contraire qui s’est produit : le gain en efficacité, accru par la mise en œuvre de machines de plus en plus puissantes et nombreuses, a entraîné une augmentation constante de l’exploitation de cette source d’énergie.

Entreprise contributive
L’entreprise contributive est celle qui contribue à la fois à créer de la richesse, comme une entreprise classique, mais aussi à préserver les écosystèmes et à améliorer les conditions sociales. C’est donc une entreprise qui contribue à l’intérêt général. Une sémantique de plus en plus variée s’est développée ces dernières années pour désigner ces entreprises contributives : entreprises à impact, benefit corporations…

R

Responsabilité sociétale de l'entreprise
La responsabilité sociétale des entreprises (RSE) également appelée responsabilité sociale des entreprises est définie par la commission européenne comme l\'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. En d\'autres termes, la RSE c\'est la contribution des entreprises aux enjeux du développement durable. Une entreprise qui pratique la RSE va donc chercher à avoir un impact positif sur la société tout en étant économiquement viable. La norme ISO 26000, standard international, définit le périmètre de la RSE autour de sept thématiques centrales :
  • la gouvernance de l’organisation
  • les droits de l’homme
  • les relations et conditions de travail
  • l’environnement
  • la loyauté des pratiques
  • les questions relatives aux consommateurs
  • les communautés et le développement local.
La transition écologique et sociale en entreprise ne doit pas être pensée « en silos ». Elle ne doit pas être réservée aux professionnels de la RSE ou à certains experts. Elle doit concerner tout le monde. C\'est la difficulté de la transition durable : elle est à la fois environnementale, sociale, économique, technique, culturelle... Et penser tous ces aspects en même temps est parfois complexe.

T

Transformation durable
changement de paradigme de consommation et de production, objectifs de sobriété et de préservation

Energie

Tous | E M
Il y a actuellement 2 noms dans ce répertoire
E

Energies renouvelables
Aujourd’hui, différentes sources d’énergies renouvelables (EnR) coexistent dans la production d’énergie en France : solaire, éolien, biogaz, géothermie… Elles sont indispensables pour préparer le système énergétique de demain en diversifiant le mix énergétique de notre pays. Les énergies renouvelables (EnR) sont alimentées par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau, les marées… Elles permettent de produire de l’électricité, de la chaleur, du froid, du gaz, du carburant, du combustible. Ces sources d’énergie, considérées comme inépuisables à l’échelle du temps humain, n’engendrent pas ou peu de déchets ou d’émissions polluantes. Elles se distinguent des énergies fossiles, polluantes et dont les stocks diminuent. Enfin, les EnR sont plus résilientes, notamment en cas de crise.

M

Mix énergétique
Chaque pays utilise plusieurs sources pour produire son énergie, comme le nucléaire, le pétrole, le gaz naturel, la biomasse, le solaire, etc., avec des proportions qui varient d’une année à l’autre. C’est ce que l’on appelle le mix énergétique ou bouquet énergétique. Le mix électrique désigne quant à lui la répartition des sources d’énergie utilisées dans la production d’électricité

Urbanisme

Tous | U
Il y a actuellement 1 noms dans ce répertoire
U

Urbanisme durable
Par l’aménagement de l’espace urbain et rural à travers toutes ses dimensions (habitat, transport, zones d’activités, etc.), l’urbanisme durable a un impact direct sur la vie quotidienne et la qualité du cadre de vie de chacun. L’urbanisme peut être considéré comme durable quand l’aménagement est pensé à long terme. Il prend alors en compte les limites planétaires (une utilisation des matières premières et une gestion de l’eau raisonnées) et propose des solutions pour adapter les territoires au changement climatique. L’aménagement de l’espace est fortement lié à la manière dont les sols sont utilisés. Ces derniers sont en effet un facteur clé dans la perspective de l’adaptation aux aléas climatiques. Cette faculté d’adaptation est aussi appelée résilience.

Autres

Tous | R S
Il y a actuellement 2 noms dans ce répertoire
R

Résilience
La résilience environnementale est une forme de résistance : la capacité d\'un système écologique (population, écosystème, biome, biosphère...) à retrouver (ou ne pas quitter) un état d\'équilibre dynamique après une phase d\'instabilité due à une perturbation (extérieure ou interne au système), où l\'instabilité peut conduire un système à évoluer provisoirement ou définitivement vers un autre régime de comportement ou un autre équilibre pouvant nécessiter la perte de certains éléments et fonctions de l\'écosystème.

S

Sobriété
La sobriété consiste à nous questionner sur nos besoins et à les satisfaire en limitant leurs impacts sur l'environnement. Elle doit nous pousser à faire évoluer nos modes de production et de consommation et plus globalement nos modes de vie, à l'échelle individuelle et collective"

Du vocabulaire pour mieux se comprendre

Ecologie

Economie

Institutionnels

Nous contacter

Empire Cowork

Pôle de Suartello 2 – Route de Mezzavia
20090 Ajaccio

+ 33 (0) 6 30 68 37 79